Si ma passion pour les jeux vidéo n’est plus à prouver, j’apprécie également les autres types de jeux. Durant mon enfance, je jouais par exemple régulièrement à des jeux de société avec mes parents. Je continue d’ailleurs d’y jouer chaque semaine avec des amis proches.
En parallèle, j’ai toujours été fasciné par les jeux de cartes à collectionner, notamment Pokemon, Magic et Yu-Gi-Oh. Je suis d’ailleurs un fan invétéré du jeu de cartes Yu-Gi-Oh, ce qui m’a permis de participer à de nombreux tournois en France, mais aussi en Europe !
La découverte de Yu-Gi Oh
En grand amateur de mangas, j’ai accueilli avec joie l’arrivée de Yu-Gi-Oh en France. Le dessin animé m’a vraiment plu, notamment la première saison, et j’ai donc attendu avec impatience la mise en vente des cartes à jouer. Avec plusieurs amis, nous avons commencé à construire nos propres decks et à nous affronter afin de savoir qui était le meilleur.
Sans surprise, j’ai très vite pris le dessus sur mes adversaires en incorporant de nombreuses stratégies possibles au sein de mon deck. Tandis que mes amis étaient focalisés sur les cartes les plus célèbres comme le Dragon Blanc aux Yeux Bleux et le Magicien des Ténèbres, j’ai fait le choix de privilégier des monstres avec des points de vie moins importants mais possédant des effets salvateurs. J’ai également accordé une place importante aux pièges éventuels. Au vu des mes résultats probants, je me suis ensuite intéressé logiquement aux tournois officiels.
Les tournois officiels
Au vu de la popularité grandissante du jeu Yu-Gi-Oh à l’époque, l’éditeur Konami organisa très vite des tournois afin de réunir les meilleurs joueurs du monde. De mon côté, j’ai participé à de nombreuses compétitions liées au célèbre jeu de cartes. En règle générale, les tournois qualificatifs avaient lieu dans des boutiques agréées. Je me suis qualifié à trois reprises pour la phase finale, qui réunissait alors les meilleurs joueurs européens !
Flanqué de mon deck Insecte, j’ai eu la chance de passer quelques jours à Bilbao (2006), Londres (2008) et Vilnius (2009) grâce à mes performances. Si je n’ai jamais pu remporter le tournoi européen, qui m’aurait permis de concourir face aux meilleurs joueurs des autres continents, je garde un souvenir mémorable de ces compétitions. Toute proportion gardée, ce tournoi était semblable à la Coupe du Monde de football au vu du nombre de spectateurs et du cash prize qui était en jeu. Le vainqueur a notamment empoché la coquette somme de 10 000 euros… Certains spectateurs ont également su tirer leur épingle du jeu en pariant sur les matchs des participants. Pour ma part, j’ai décroché un petit billet en plaçant un pari sur le vainqueur lors du tournoi de Bilbao. Il faut dire qu’il s’agissait du joueur qui venait de m’éliminer à plate couture !
Les tournois officieux
Cela fait maintenant plusieurs années que j’accorde moins de temps à Yu-Gi Oh. Si le jeu de cartes compte toujours de nombreux adeptes, le phénomène est tout de même retombé et les tournois qualificatifs se font plus rares. Avec les obligations liées à ma vie professionnelle, je ne peux me permettre de faire deux ou trois heures de route pour une compétition.
Désormais, je préfère jouer à Yu-Gi Oh avec des personnes situées à proximité. J’ai notamment rejoint un groupe sur Facebook et nous nous réunissions deux à trois fois par mois pour des tournois en petit comité. Chaque joueur met 5 euros afin de participer et le vainqueur remporte la cagnotte dans son intégralité. Il m’arrive d’ailleurs souvent de remporter ces tournois en petit comité. Là encore, certains adversaires se montrent plus à l’aise en plaçant des paris sur les joueurs encore en lice.